Les P’tits Gras

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Les 5 p’tits gras, nom donné à ses statues par l’artiste, sont posées sur des socles parallélépipédiques parmi un ensemble de 11. Les socles sont en gré rose des VOSGES. A leur pied s’écoule un ruisseau. Cet ensemble artistique a été installé lors de la rénovation du centre de la commune. L’ensemble a été inauguré le samedi 9 Octobre 1999. Voir ci-dessous l’extrait du discours du défunt Maire de Saint-Léonard, Jacky Choserot, expliquant cette œuvre d’art lors de cette inauguration.


 » Nous avons aussi voulu que le passant, le touriste garde un souvenir de Saint Léonard. C’est pourquoi, nous avons pensé ajouter une œuvre d’artiste originale qui s’intègre bien avec le reste de la place. La proposition de Monsieur Emmanuel PERRIN, après un choix très difficile a été retenue par une majorité du conseil municipal. L’ensemble de son œuvre, les socles, les courbes, le mouvement, la gaieté qui en ressortait ont séduit une majorité de notre assemblée.
Je n’ai maintenant aucun doute après avoir observé les touristes, nombreux pendant cet été, vous tous pendant cette inauguration, que le souvenir de notre commune avec les statues d’Emmanuel PERRIN sera gravé dans quelques mémoires, elles ne laissent pas indifférentes. Certains y voient des lutins, d’autre des monstres, des mutants, des fœtus, des personnages de bandes dessinées, des fantasmes sortis de l’imagination de l’artiste ou de la nôtre.
D’autres encore ont cru reconnaître des caricatures d’hommes célèbres ou de certains membres de notre conseil municipal… la liste n’est pas close ! Observez les bien, sous toutes les faces, elles sont d’abord et toujours surprenantes, mais selon votre humeur et comme vous les regarderez, elles vous apparaîtront peut-être choquantes, mais surtout pas provocantes, ensuite bien gaies, amusantes, vivantes, et bien sympathiques tout cela à la fois.
Monsieur Emmanuel PERRIN a souhaité appeler son œuvre « hommage à Etienne Jules Marey », c’est un médecin et physiologiste français qui utilisa les enregistrements graphiques pour étudier des phénomènes physiologiques. C’est ainsi qu’il mit au point, pour décomposer le vol des oiseaux, le chronophotographe en 1882, ancêtre direct du cinématographe.
J’ai donc compris que ses cinq p’tits gras n’en font qu’un, je me permets donc de vous proposer ce que je vois. Le premier p’tits gras que vous verrez semble sortir, de je ne sais où, du fil de la Meurthe, des entrailles de la terre, peut–être d’une réunion du conseil municipal, il entame une joyeuse pirouette, tous les éléments de son anatomie, les jambes, les bras, et autres choses; défiant les lois de la gravité… de socle en socle, et finissant par arriver dans un état presque normal au bout de sa course. Il reste un socle vide, devant lui… laissons nous aller, je vous invite à poursuivre ce joyeux mouvement, passant ainsi dans le monde imaginaire de notre artiste, ou le vôtre, ou vers le troisième millénaire.
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Les 5 p’tits gars